Implants de renfort pariétal : l’ANSM renforce sa vigilance, mais confirme la sécurité des dispositifs utilisés
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L’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) a publié un communiqué le 21 février 2025 concernant les implants de renfort pariétal utilisés dans le traitement des hernies abdominales et inguinales. L’agence y rappelle que ces dispositifs médicaux sont classés depuis 2017 comme à « risque élevé » selon le règlement européen 2017/745, ce qui implique un suivi renforcé.
Face à quelques déclarations de patients signalant des douleurs chroniques, l’ANSM a initié une action de surveillance du marché afin de recueillir davantage de données auprès des fabricants et distributeurs. Il est toutefois important de souligner que le nombre de signalements demeure très faible en comparaison des plus de 200 000 implants posés chaque année en France. Aucune remise en cause de la sécurité des dispositifs actuellement utilisés n’est évoquée dans ce communiqué, qui se veut avant tout rassurant.
Nous pensons que cette démarche de transparence et de surveillance est une excellente chose : elle témoigne du sérieux du suivi des dispositifs médicaux en France. Il est cependant essentiel de rassurer les patients porteurs d’implants, ainsi que ceux en attente d’intervention : les implants que nous utilisons sont certifiés, éprouvés depuis de nombreuses années, et font l’objet d’un suivi rigoureux.
Vous pouvez consulter le communiqué complet ici : Implants de renfort pariétal pour le traitement des hernies abdominales et inguinales : nos actions pour assurer la sécurité des patients